Représentation 'Statistiques d’épreuve'

Un clic sur « Statistiques d’épreuve » dans la barre d’onglets fait apparaître trois diagrammes d’ana­lyse statistique portant sur la comparaison des deux jeux de données.

Résultat global statistiques de l’épreuve

La représentation de l’analyse statistique fournit des informations sur la répartition des erreurs des valeurs colorimétriques dans les jeux de données.

Pour comparer les deux jeux de données, on utilise les mesures ou on calcule les écarts de couleur (différences chromatiques) ΔE entre les valeurs Lab issues des mesures colorimétriques effectuées sur les formes test.

L’analyse statistique se présente en quatre parties :

•en haut, un histogramme présente la répartition des erreurs (distribution des fréquences) des écarts ΔE

•en bas à gauche, un diagramme de dispersion dans le sens de la chromaticité (distribution des différences de couleur Δa et Δb)

•en bas à droite, un diagramme de dispersion en fonction de la luminosité (différences ΔL)

•dans la colonne située à droite des graphiques, une liste de différentes valeurs ΔE

Affichage des valeurs

A droite des graphiques sont affichées les valeurs suivantes, calculées à partir des valeurs Lab des deux jeux de données :

•« Moyenne » : moyenne de toutes les valeurs ΔE

•« Ecartstd » : écart type servant de référence à la dispersion des valeurs ΔE

•« Max » : erreur maximale (valeur ΔE la plus élevée)

•« Blanc », « Noir » : valeurs ΔE du blanc et du noir

•C, M, Y : valeurs ΔE des couleurs primaires (cyan, magenta et jaune)

•R, V, B : valeurs ΔE des couleurs secondaires (rouge, vert et bleu)

Représentation de l’histogramme des erreurs

Un histogramme (ou diagramme à bâtons) permet de visualiser la fréquence des événements. Les fré­quences peuvent alors être indiquées en valeurs absolues ou relatives (en pour cent) par rapport à la fréquence maximale.

Cet histogramme illustre la fréquence des erreurs. L’amplitude des erreurs est reportée sur l’axe hori­zontal, ici, ce sont les valeurs correspondant à l’écart de couleur ΔE(ab) allant de 0 à 10. Tandis que l’axe vertical indique la fréquence de ces écarts de couleur. L’histogramme renseigne donc sur le nombre d’écarts de couleur pour une ampleur donnée.

Si les petites valeurs sont les plus fréquentes et si cette fréquence diminue (se rapproche de 0) au fur et à mesure que l’ampleur des erreurs grandit, vous pouvez considérer que les valeurs colorimé­triques des deux jeux de données sont sensiblement concordantes. Si les jeux de données sont iden­tiques, vous ne verrez apparaître qu’un bâton 0 puisqu’aucun écart de couleur ne peut se produire.

Représentation de la répartition locale (allure)

Les diagrammes de dispersion – également appelés diagrammes x-y – sont utilisés pour représenter graphiquement des données sans tendance ou bien pour identifier les premières tendances dans des jeux de données. Dans le diagramme de dispersion, les couples de valeurs apparaissent sous forme de points séparés.

Dans ce diagramme de dispersion, l’erreur (valeur différentielle) est représentée par un point pour chaque champ mesuré sur la forme test.

A partir des diagrammes, vous pouvez lire la dispersion locale des erreurs :

•à gauche, par rapport à la chromaticité (différences Δa et Δb)

•à droite, par rapport à la luminosité (différences ΔL)

Plus les valeurs sont dispersées, plus les écarts entre les deux jeux de données sont importants.

Dans le diagramme de gauche, vous pouvez identifier un éventuel glissement des couleurs aux nuages de points apparaissant en direction d’une couleur (dominante).

Le diagramme de dispersion de droite fournit deux autres renseignements :

•Ligne verte matérialise la valeur moyenne.

•Les deux lignes jaunes délimitent la plage de l’écart type servant de référence à la dispersion.

Si les points se situent majoritairement dans la zone positive, cela signifie que la seconde valeur s’est éclaircie. Au contraire, lorsque les points sont dans la zone négative, la seconde valeur s’est assom­brie. Vous pouvez ainsi reconnaître que des erreurs ont été commises dans les profils d’épreuvage lors de la simulation papier.